Il devient difficile de trouver les dernières cartes postales anciennes du village qui nous manquent, sachant qu’il y a toujours le doute que certaines ne nous soient pas connues.
Les éditions Narbo ont édité vers 1938 la plus importante série de cartes postales illustrant notre village, avec dix vues différentes numérotées au dos. Nous venons de trouver la septième sur le presbytère, dont nous n’avions qu’une photocopie. Il ne nous manque plus que la troisième sur l’usine électrique de l’étang et la neuvième sur la mairie et l’école.
Le 4 avril 1835, la mairie décida d’acheter à Bernard Vergnes, négociant à Carcassonne, la « maison Méric » . L’affaire fut conclue en 1837, après deux années de tractation. Elle prévoyait de l’aménager en presbytère, école et logement de l’instituteur. Au final, elle ne servira que de logement pour le curé (souvent appelé « desservant »). Mais à partir de 1892, on commença à signaler que la bâtisse était en très mauvais état et menaçait de s’écrouler. On constata que les murs et la charpente était irréparables et on décida en 1896 de tout démolir et de reconstruire le presbytère, d’après les plans de l’architecte Vidal de Carcassonne. Les travaux commencèrent en 1898 et le nouveau presbytère (celui de la carte postale) fut terminé et livré en janvier 1899 à l’abbé Uthéza. Le jardin et le balcon furent supprimés en avril 1972 (le jardinet peut-être en janvier 1969).
Ce fut ensuite une école (avec les instituteurs M. et Mme Loubès) et enfin une épicerie louée par la mairie (peut-être tenue par la famille Martin en 1898, puis par les Moreau et fermeture le 30 mars 1998).
Après les inondations de 1999, la Mairie y a été provisoirement installée, elle est ensuite devenue maison des associations. C’est maintenant une zone refuge municipale en cas d’inondations.